Un déserteur? (Anzai et Haku) EN SUSPENSION.

Anzai quitta son appartement en hâte, il tenait dans sa main un petit bout de papier affichant une adresse écrite en gros caractères. Il profitait du temps libre qu'il avait pour se rendre à l'endroit dont lui avait parlé l'homme maintenant décédé. Même s'il savait presque où cet individu l'emmenait, une part de mystère demeurait...

La maison était dans le quartier marchand, Anzai y alla en traversant le dédale de ruelles qui le séparait de cette rue commerçante. De la maison émanait une aura étrange, comme démoniaque. Elle était en retrait par rapport aux autres maisons et était presque invisible si on ne s'y rendait pas. La porte était bien évidemment fermée mais un regard furtif en arrière permit à Anzai de s'assurer que personne ne le filait. Il défonça donc simplement la porte dont le verrou craqua.

L'intérieur était aussi délabré que l'extérieur. Une grande pièce faisait place à Anzai, des toiles d'araignées jonchaient chaque coin de la pièce et un portrait poussiéreux fixait la porte d'entrée, ou plutôt Anzai. C'était le visage d'une femme qui parraissait familier au Jounin. Elle avait les cheveux longs, bruns et bouclés. Ses yeux étaient vert émeraude, son nez était fin et sa bouche esquissait un sourire chaleureux. Elle portait le bandeau traditionnel de Konoha au cou, en arrière plan se tenait le village de Konoha avec ses immenses portes.
Anzai en était sûr maintenant, c'était ici que vivait sa mère...

Malheureusement, des traces de sang apparement vieilles de plusieurs années montaient les escaliers qui menaient à l'étage. Il suivit les traces et une fois en haut, il ouvrit la porte de la chambre d'où émanait cette aura maléfique et également originaire des traces de sang.
C'était une pièce assez conséquente, trois lits dont deux renversés ccupaient la pièce ainsi qu'un bureau brisé en deux parties. Anzai s'approcha du bureau et prit un cadre dans ses mains, il pu enfin revoir le visage de ses deux soeurs...

Sur la photo, elles étaient souriantes, chacune avec sa tenue ANBU. Leurs longs cheveux bruns fouettaient le vent, leurs yeux nacrés étaient emplies de joie et on pouvait deviner que cette photo avait été prise lors de leur arrivée à Suna. Anzai était rassuré, il se souvenait très bien du jour où elles étaient partis pour le pays du vent, sa seule préocupation était de savoir si elles allaient bien.
Mais il avait à present un tout autre objectif, connaître la raison de leur mort.
Un ordre de mission étalé attira son attention, en le lisant une haine soudaine l'envahie. Comment Suna avait-il pu leur demander pareille chose? C'était inexplicable, une telle mission ne pouvait être effectuée à deux! Il fourra l'avis et la photo dans sa sacoche et sortit de la maison, rageur...

Il traversa la longue avenue, esseyant d'analyser la situation, il devait en savoir plus, et déserter Suna n'était pour l'instant pas la meilleure solution. La phrase du condamné à mot lui revint en tête :

"Tu finiras comme ton père."

Comment avait fini son père? Encore un mystère qu'il ne pouvait élucider. Pour l'instant, la seule chose intelligente était de rester à Suna et d'obtenir le maximum d'informations, après il pourrait déserter ou se faire passer pour mort, un choix plus judicieux...
Un homme le frôla, un ninja de Suna plus exactement, il était brun et son accoutrement n'était pas originaire du village. Il avait une attitude louche et malgrè son mécontentement, Anzai le suivit.
Sans aucune gêne, aucune retenue il marcha derrière l'inconnu, jusqu'à ce que celui-ci se retourne les yeux noirs, quelles intentions le guidaient?

Haku … retenez bien ce nom. En effet, c’est moi et qui je suis moi, je me pose aussi cette question. On m’a dit que je suis un ninja de rang supérieur au service du village du sable, Suna Fugure no Sato. Ne me demandez pas si c’est vrai, je n’en sais rien, mon passé est très vague et mon existence est flou. Je porte un masque, un masque de chasseur de déserteur, voilà la seule chose dont je suis certain sur moi. A travers la fente crée pour que mon regard passe à travers, on pouvait ressentir la haine qui émanait de mon corps. Ce village ne m’intéressais en rien, je suis venue me recueillir ici du temps où le bonheur avait encore le dessus sur le mal en moi. Comment est-ce que j’étais devenus comme maintenant ? Sûrement après un choc dont la cause m’échappe. Quitter cet endroit serai mon plus grand bonheur, mais le déserter simplement ne serait pas la meilleur tactique, le mieux reste encore de se faire passer pour mort puis de réapparaître dans l’ombre après un long entraînement. Quoi qu’il en soit, ce village, je reviendrai pour le détruire et décimer toute sa population …

Alors que je revenais de Shoubai, le village marchand, à une vitesse fulgurante je doublais les piétons pour me rendre dans mon lieu favori, les toits hauts de Suna. A vrai dire, c’est le seul endroit où je peux m’y apaiser. Mes miroirs de glace … il fallait que je les perfectionnent. Et pour ça, j’avais assez de senbons pour tuer quiconque pénétrait dans cette prison givrée. Après tout, rien q’un seul et unique senbon pouvait causer la mort d’un personne et ce en tirant dans les points vitaux. Et sur ce point, je ne me ménage pas. Je redescendis de mon perchoir et courus à toute allure en direction d’une petite armurerie lorsque je frôlai de près un autre shinobi. Celui-ci commença à me suivre, puis moi je me retournai et lui parla froidement.

« Qu’est-ce que t’as a me suivre toi ? Arrête de me regarder comme ça ou je te tue !! »

L’autre ninja me regarda droit dans la fente pour mes yeux et me répondit.

L'homme portait en fait un masque, cachant son visage et ne laissant apparaître que ses yeux, noirs de colère. Il s'était retourné d'un mouvement rapide et avait laché une menace qui n'effrayait pas le moins du monde Anzai, qui était un habitué de l'agressivité. Il est très étrange qu'un ninja de Suna réagisse de la sorte lorsqu'un de ses compagnons le suit, une attitude qui ne plaisait pas à Anzai, celui-ci prépara le combat inévitable qui allait faire rage près des portes du village.

Certes, Anzai avait réagi au quart de tour, mais son action était justifiée ; un ninja de Suna venait de le menacer et il devait être puni. La douleur lui ferait comprendre qu'insulter l'un de ses frères d'arme n'est pas la meilleure solution pour exterioriser sa colère et ce type avait tout l'air de songer à l'importance qu'il avait dans le village. Pour Anzai, il était clair que ce type n'avait rien à faire ici, après lui avoir fait goûter à la défaite il l'emmenerait voir Rika Aizawa, la Kage, pour éclaircir l'affaire.

-Tu as eu tord de me répondre ainsi, est-tu aussi colèrique de nature ou est-ce alors un état d'esprit passager?

Bien sûr, Anzai n'avait pas la moindre envie de connaître la vie de ce ninja, il avait d'autres occupations comme s'informer sur le recensement des équipes, prendre en compte les missions et bien évidemment en savoir plus sur ses soeurs. Ce ninja était une perte de temps et il avait bien l'intention de remédier à ça!

Un clone consistant d'Anzai surgit de derrière le ninja, ce clone avait été fait depuis qu'Anzai suivait le "futur déserteur" et n'avait pour but que d'intervenir en cas de combat, une initiative serviable.
Anzai, lui, de son côté faisait les signes nécessaires à l'utilisation du laser électrique.
Une fois faits, un décharge, un laser d'où le nom de la technique, parcoura la distance qui séparait les deux Jounin, visant le colérique personnage prit comme dans un entaunoir : d'un côté, une clone consistant menaçant de son poing sa tête, de l'autre, un laser électrique visant son propre corps et risquant de le découper ou de le griller sur place suivant sa résistance au Raiton.

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