Chiheisen Asako, héritière d'une aube qu'elle aspire à étendre sur le monde.

Cette nuit apparait dans le clair de lune une ombre nouvelle, s'apprétant à ne faire qu'un avec la noirceur de ce soir gagné par les ténèbres...

¤ Derrière le perso ¤

Prénom : Sore wa… himitsu desu Wink

Age : 18 piges

Pays : La glorieuse (Ou presque) Franceuh !

Comment avez-vous connu le forum ? : Top-Site

Vous faites du Rp depuis combien de temps ? : Hum… je sais plus, une an et demi je crois.

Code du règlement : "Le staff te remercie d'avoir lu le règlement"

Echelle d'activité sur le forum : 7

Autres commentaires : Mangez des pommes

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¤ Le Personnage ¤

Nom : Chiheisen
=> Signifie "Horizon", il sous entend une idée de lueur apparaissant dans le lointain, la distance étant à interpréter comme le temps et la lumière à son bout annonce une certaine félicité, c’est une représentation abstraite du nindo de la jeune fille consistant à avancer dans suivre son chemin au cours de sa vie, les yeux toujours rivés vers un espoir dont les rayons sont des brimes de bonheur correspondant aux bons moments de son existence.

Prénom : Asako
=> Littéralement "Enfant du matin", "L'Enfant" fait référence au manque de sérieux apparent qu’elle prête en mission et "Le Matin" évoque une idée de soleil levant, un soleil éclairant et réchauffant le cœur comme désire le faire Asako par son soutien envers son entourage.

Age : 12 Ans

Ninja ou Civil : Ninja

Village natal : Elle est pas né dans un village ninja

Village ou organisation désiré(e) : Konoha Gakure no Sato

Description mentale

Asako fait partie de ces quelques personnes ayant déterminé leur caractère casi-définitif en un espace de temps bien réduit. Le début de sa jeunesse a été bercé dans l’amour et la quiétude entre ses assoupissements dans les bras de ses parents et ceux de Mère Nature. Les premiers lui racontaient leurs histoires de jeunesse et la seconde lui permettait de gambader au milieu ses plus belles créations dans les tranquilles forêts voisines à son foyer. C’était une vie simple qu’elle appréciait beaucoup et qui a été à l’origine de son altruisme envers autrui et de son affinité avec la nature. Tout cela aurait pu disparaître de son esprit avec le reste des éléments de son passé anéanti par les pillards, mais c’était sans compter l’intervention de Nonaku Miruhoshi qui non en plus sauvera et consolidera cet héritage mais lui enseignera bien d’autres valeurs, celles qui deviendront les piliers de la personnalité futur de la jeune fille, caractère qui ne sera pas sans rappeler ce fameux pédagogue. Il lui léguera entre autre son air détaché du monde, cette attitude décontractée dans sa vie de tous les jours, inutile de se faire des soucis pour des futilités, jouir de son existence et l’affirmer aux yeux du monde par un large sourire, car le peiné noyé dans ses larmes ne peut être considéré comme pleinement vivant.
Cette capacité à toujours sourire sera toujours le plus grand atout et peut être en un sens défaut de Asako, en tout cas sans elle, Dieu seul sait ce qu’elle serait devenue. Peut être un être fermé aux autres intériorisant ses sentiments et ressassant sempiternellement son passé douloureux ? Bien sûr elle n’a pas oublié ces événements tragiques, et jamais elle ne pourra faire disparaître cette vision photographiée par son esprit du lieu de sa jeunne anéanti. Il arrive même que cette souffrance d’autrefois la rattrape et fasse perler des larmes furtives au coin de ses yeux, qu’elle fait aussitôt disparaître du revers de sa main. Refusant de se laisser aller à la tristesse alors qu’elle a bien des raisons de se réjouir du présent. Elle a le plaisir de pouvoir côtoyer des êtres formidables, des gens qu’elle ne désire que connaître d’avantage.
Sociable, elle est toujours avide de rencontrer d'avantage de personnes, bien entendu, elle ne peut s’entendre avec n’importe qui mais son ouverture d’esprit (En partie prodiguée une fois encore par son mentor Nonaku) lui permet d’accepter et parfois comprendre bien des choses. En tout cas elle cherchera toujours à soutenir les autres si elle considère leurs aspirations louables, une gentillesse excessive et trop naïve pour une kunoichi diront certains.
On peut aussi relever son coté non matérialiste, elle n’accorde pas une grande valeur à l’argent ou à tout objet standard, en revanche, elle donnera une grande importance aux actes et paroles sincères et aux choses empreintes d’une certaine symbolique (Le meilleur exemple étant la croix que lui a laissé Nonaku avant de disparaître, elle n’a aucune valeur marchande mais est pour elle son bien le plus précieux, un souvenir, un rappel de son enseignement, celui qui lui a permis de s’épanouir.).
Pour ce qui de son attitude en tant que shinobi, on peut dire qu’elle assez nonchalante et il n’est pas étonnant de constater de ce fait son manque de ponctualité et de sérieux en mission, chose qui ne l’empêcher pas pour autant d’agir avec discernement, en particulier quand ses coéquipiers s’exposent à des risques. Quand vient le moment de combattre sérieusement, elle simule une confiance arrogante en ses capacités, simule car si Nonaku avait insisté sur l’importance de la foi en sa propre personne. Elle a du mal à garder son sang froid, on pourra toutefois mettre cela sur le compte de son inexpérience actuelle.

Description physique

Dans son allure générale si on ne tient pas compte de sa tenue caractéristique, Asako n’a pas vraiment l’apparence attendue de l’image qu’on pourrait se faire d’une kunoichi lambda à savoir pas très féminine et imposante. Ca serait même tout l’inverse, une petite taille un poids plume et une silhouette aux contours fins. Un physique général digne de la gamine qu’elle est.
Son visage se révèle lui aussi encore très juvénile dans sa composition avec ses formes encore peu définies. Mais tous ses composants semblent illustrer un coté malicieux chez la jeune fille. Son petit nez légèrement retroussés, son large sourire et ses yeux félins couleur émeraude. Chacun contribue à lui créer un subtile air insouciant et farceur. Assez proche en effet de ce qu’est son caractère. Ceci dit on a un peu de mal à le contempler suffisamment pour en faire la remarque. Les cheveux de Asako laissant chuter quelques piques épais sur le devant de son minois, l’ombrageant ainsi volontairement pour qu’on ait du mal à le discerner, et c’est sans compter la présence du maquillage sombre autour de ses yeux plus ou moins similaire à du cirage et qui rendent définitivement ce regard discret, dont on ne voit le plus souvent qu’un vague contour et de temps en temps un éclat révélateur de la montée d’une émotion enthousiaste.
Pour en revenir à ses fameux cheveux vert sombres, ceux-ci ne se contentent pas de couvrir l’avant mais aussi l’arrière de sa tête en une lisse liasse soutenue par un ruban rouge carmin.
Puisqu’on plonge dans les accessoires vestimentaires autant simplement définir sa tenue. Elle se résume en une tunique noire serré à sa taille par un tissu rouge laissant ses bras et la majeure partie de ses jambes libres sous lequel elle garde un gilet gris et sous ce dernier le fameux crucifix de bois que lui a laissé Nonaku, restant perpétuellement accroché à son cou par une fine chaîne invisible sous les tissus la couvrant, de temps en temps dans des moments de solitude elle la prend en main et espère y puiser une certaine force. Ces mêmes mimines sont couvertes de longues mitaines assez proches de brassards puisqu’elles s’étendent sur une bonne partie de ses avants bras. Bien entendu comme tout ninja qui se respecte, une poche de shurikens et de kunais est accrochée à sa cuisse droite pour lui permettre un armement rapide.

Histoire

Paix, sérénité et bonheur, voilà les trois qualificatifs qui correspondait le mieux à l’ancienne vie d’Asako dans le petit village de Shukumei, une bourgade prospère du pays du feu autrefois réputé pour sa resplendissante économie basée sur l’œuvre de ses talentueux artisans joailliers. Leur travail sur les pierres précieuses était inégalé, les bijoux auxquels il donnait naissance acquérrait aussitôt une valeur inestimable sur le marché… trop inestimable. Si bien qu’en une matinée, certains eurent une idée pour permettre à ce travail d’orfèvre d’atteindre ses tarifs culminants… s’assurer qu’on ne puisse plus dupliquer ces merveilles… afin qu’elles conservent leur rareté… à jamais…

C’est ainsi que tout se déroula l’après midi d’une journée d’été…

Chiheisen Asako, héritière d'une aube qu'elle aspire à étendre sur le monde. Hoodaq6

Chiheisen Asako, héritière d'une aube qu'elle aspire à étendre sur le monde. Hoodaq6

Asako se trouvait dans les forêts voisines de la cité. Vaquant à une occupation aussi constructive que celle… de ne rien faire. Allongée le long d’une branche modérément élevée d’un majestueux fils de Dame Nature, observant dans toute sa candeur les quelques animaux qui furetaient dans les broussailles. Un spectacle qui suffisait à arracher un sourire à cette fillette de neuf printemps, il fallait reconnaître que cet environnement avait tout pour vous plonger dans une langueur bucolique entre les douces caresses du vent sur votre peau et les senteurs suaves de fleurs qui imprégnaient vos poumons. L’atmosphère était si proche de celle d’un beau rêve qu’elle finit par réellement entraîner la gamine dans le monde onirique… sans que cette dernière ne sache que la réalité serait bien moins idyllique à son retour…
Deux heures d’absence, peut être un peu plus avant que ces pupilles ne s’ouvrent à nouveau, lui offrant pour première nouvelle vision celle d’un soleil ayant atteint son point culminant. En d’autres termes : Le repas familial allait être prêt, il était temps de rentrer.

Chose qu’elle fit… en vain puisque son foyer n’était plus que cendres et ruines… quelques façades de bois à demi consumées par des flammes à présents éteintes plaidaient misérablement leur présence par une nébuleuse fumée noire privant l’air si vivifiant de tous ses bienfaits. Si seulement ça n’avait été que des destructions matérielles… mais non… des corps jonchaient ce qui était l’allée principale de la vie, ayant abreuvé le sol de leur sang en cette journée chaude, chaleur qui avait accéléré leur décomposition perceptible une fois encore par l’odorat décidemment bien tiraillé entre ces effluves de pourrissement organiques ainsi que de bois et de chair brûlée...
Un trépas sans douleur ? Difficile à imaginer entre les hommes aux entrailles tirés hors de leur corps et les femmes et fillettes bien peu couvertes avec ces tissus maculés de sang arrachés en même temps que leur vertu.

Et Asako dans tout ça ? Elle était là oui, physiquement, mais son mental lui n’était plus qu’un maelstrom d’informations indéchiffrables par son cerveau qui était comme stoppé nette dans son analyse. Elle était toujours là, les bras le long de son corps, raides. Les yeux perdus dans le vague, inexpressifs. Puis le corps commença à se laisser tomber, les jambes fléchirent brutalement, ses genoux s’écrasèrent brutalement sur le sol. Puis son esprit sembla se réveiller pour se faire écraser sous l’amas de visions indésirables qui s’offrait à lui. Les signaux d’une douleur profonde ne tardèrent pas à se manifester. Un profond cri strident déchira net le silence pesant qui s’était instauré d’un son cinglant que seule la plus mélancolique des banshees aurait pu imiter. Le tout accompagné d’un intarissable flux de larmes, une mélodie bien sinistre en parfaite harmonie avec cette complainte d’une âme à l’agonie. Puis elle s’acheva. Dans un violent vertige la nouvelle orpheline régurgita tout ce qu’elle avait dans son ventre avant d’être pris d’un insoutenable état de faiblesse. Elle s’écroula ensuite dans ses rejets, ses sens l’abandonnant peu à peu. Sa vue se troublait, elle voulait les clore… mais… une voix inconnue la retint consciente quelques instants de plus…

"Et bien… Dieu a bien voulu épargner une enfant dans ce carnage hum… ?"

Il y eu quelques secondes de silence, puis un vague écho de pas résonna aux oreilles de la semi comateuse qui releva légèrement ses pupilles déchirées par l’effroi, un sourire, elle put discerner un visage… celui d’un homme moyennement âgé, un visage sur lequel était dessiné un sourire… un sourire rassurant…

Chiheisen Asako, héritière d'une aube qu'elle aspire à étendre sur le monde. Wwvq1

Chiheisen Asako, héritière d'une aube qu'elle aspire à étendre sur le monde. Wwvq1

"Ne t’inquiète pas gamine… tout va bien, il serait un comble pour un homme de foi de laisser son prochain dans la détresse n’est pas ?"

Une voix… une voix calme et posée… apaisante…

*Qui est cette personne . . . ?*

Ce fut la dernière pensée qui traversa l’esprit de l’enfant avant qu’elle ne perde conscience.
Lorsqu’elle ouvrit à nouveau les yeux, elle était installé dans un lit artisanal maladroitement conçu à partir de bois et bordé d’une couverture composée de divers bouts de tissus cousus ensemble. Elle se redressa péniblement pour mieux voir où elle se trouvait, seul une fenêtre offrait une légère lueur, suffisante toutefois pour qu’elle identifie ce qui l’entourait, elle n’eut pas de mal à déduire qu’elle était dans une sorte des cabanes grâce aux façades de bois qui faisaient office de mur. Puis elle abaissa son regard pour remarquer une table de nuit de confection aussi rustre que le pageot, au dessus de celle-ci se trouvait un repas modeste : Un pomme, un tiers de baguette et un grand verre d’eau. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle dormait là mais sa faim lui donnait l’impression de ne pas avoir satisfait ses besoins alimentaires depuis belle lurette. Lentement elle porta la main sur le fruit pour l’amener à sa bouche, hésitante, puis elle le croqua à pleines dents. Ce goût sucré lui semblait étrangement lointain, puis lui revint la vision de cauchemar à laquelle elle a été confrontée la veille. L’enfant lâcha alors sa nourriture, n’ayant plus le cœur à la consommer… elle se rallongea de tout son long sur sa couche… puis fut interloquée par l’unique porte de la cahute qui s’ouvrit, laissant entrer une bien plus grande quantité de lumière.

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Un homme assez grand tout vêtu de noir fit alors son entrée, instinctivement il jeta un regard en sa direction et laissa exprima par son visage une expression radieuse.

"Oh ! Tu t’es finalement réveillée gamine ? Dieu soit loué !"

Dit-il en croisant ses mains et redressant légèrement la tête. Asako le regarda un moment entre, les yeux révélant une certaine anxiété que l’inconnu sembla percevoir. Il déposa un curieux paquetage en forme de croix dans un coin de la pièce et s’approcha du lit au pied duquel il s’agenouilla.

"Pas la peine de me dévisager comme ça, je vais pas te manger."

Dit-il ironiquement en désignant son visage jovial de son propre index.

"Par contre de ton coté tu devrais te mettre quelque chose sous la dent ! T’es là depuis deux jours tu sais ?"

Il se saisit alors de la nourriture qu’il avait vraisemblablement laissée à l’attention de son hôte et la lui tendit.

"Allez mange !"

Asako ne répondit pas et se contenta de fuir son regard qui se montrait de plus en plus perplexe.

"Hé ! Je tiens pas à ce que tu crève d’inanition ! Je t’ai quand même pas servi un truc indigeste !"

Il fixa la bouffe d’un air perplexe puis détourna ses yeux sur la gamine, puis peu à peu une expression malicieuse apparut sur son visage. Il commença à prélever de minuscules morceaux de baguette et à les manger devant Asako qui commençait à littéralement à baver d’envie avant qu’elle ne se décide à faire entendre sa voix.

"Vous êtes vraiment sad-"
Le type ne perdit pas de temps et lui engouffra quelques bouts de pain dans la bouche, elle ne put qu’avaler sous la surprise manquant de peu de s’étouffer.

"Mais vous êtes com-"
"Tu vois bien que tu peux avaler quelque chose !"

Il était revenu, ce sourire si étrange, qui semblait transmettre à autrui une certaine énergie. Asako ne put qu’y répondre par un autre... et quelques mots inaudibles…

"Merci…"

Ainsi débuta la relation si particulière entre Asako et cet homme, Nonaku Miruhoshi, il s’était présenté comme une sorte d’ermite vivant seul dans une forêt à quelques kilomètres de la ville la plus proche, malgré ce fait il s’y rendait tous les jours pour y vendre des œuvres de sa main, des sculptures de bois… assez moches il fallait le dire représentant divers animaux, des chevaux, des singes, des sangliers… il y en avait de toute sorte…. Et bien entendu elles ne se vendaient pas. Aussi pour survivre il avait pris l’habitude de piquer de la nourriture à droite à gauche. En dépit de cette situation à priori précaire il devint tuteur de fait de l’orpheline. Bien que ce n’était sa volonté, son caractère déteignit sur sa protégée qui après s’être rétablie le suivait en permanence, à force d’observation elle apprit à commettre quelques petits larcins si bien qu’elle finit par l’aider dans ses « récoltes d’aliments »… le plus souvent sans le consentement de ce dernier...
Une nouvelle vie à laquelle Asako commençait à prendre goût… mais encore une fois un événement inattendu vint tout faire basculer deux ans plus tard… alors qu’ils se trouvaient chez eux.

"Alors voyons un peu… pour ce midi… ça sera… riz au curry !"

Annonça avec fierté le sculpteur-voleur qui ne payait pas de mine avec son tablier rose, Asako se contenta de grimacer un peu avant de lui répondre sur un ton quelque peu moqueur.

"Ca fait trois jours d’affilés qu’on en mange ! Vous n’êtes pas très original dans votre cuisine Miruhoshi-Sama !"

"Mais c’est que tu vas te plaindre plus ! J’vais te mettre à la diète deux trois semaines et on verra si ma cuisine te feras toujours aussi défaut."

Répliqua t-il en donnant un coup bénin avec l’extrémité de la louche qu’il tenait dans sa main droite. Soudainil tourna brusquement la tête vers la porte, l’air contrarié. Il indiqua le fond de la pièce à l’enfant.

"Reste là surtout… les visiteurs imprévus ne sont pas vraiment de bon augure pour moi…"

"Visiteurs imprévus" ? Que voulait-il dire par là ? Il s’empara alors du curieux et encombrant bagage en forme de croix qu’il avait comme à son habitude laissé dans un coin de la pièce. Il l’avait toujours sur lui pour sortir, Asako ne savait guère pour quelle raison et le jour où elle lui avait demandé il lui avait répondu que c’était le « fardeau de ses pêchés ». Il sortit alors brusquement en la tenant devant lui… c’était trop tentant, la gamine épia par la fenêtre la suite des évènements… un combat avait lieu… des projectiles étaient envoyés sur Nonaku qui les repoussaient en maniant avec une dextérité incommensurable son paquetage. Soudain il l’orienta complètement dans une direction et s’exclama :

"Je sais que tu es là !"

Il enfonça maintint alors sa croix droite d’une main et enfonça la seconde en son point de convergence, aussitôt des armes de jets fusèrent en grand nombre, déchirant sans mal le tissu enveloppant... Asako ne savait guère se qu’il visait mais un cri de douleur la fit comprendre que c’était un être humain. À ce moment la fillette sortit de la cabane hurlant à son tuteur :

"Qu’avez fait Miruhoshi-Sama ! Vous disiez que ceux qui infligez des souffrances à autrui vous répugnez !"

Il se retourna alors vers sa protégée, dévoilant une expression déchirée entre la colère et la peur.

"Idiote tu devais restée cachée !"
"Une ouverture !"

Une autre nuée de shurikens et de kunais furent envoyé dans le dos de l’homme qui retourna à temps son bouclier… chose qu’espéraient ses assaillants.

"Tu protèges cette enfant ?"

L’un d’entre eux avait déjà attrapé l’enfant et menaçait de lui trancher la gorge, Nonaku se mordit la lèvre en jetant un regard haineux au ravisseur.

"Tu nous laisse t’appliquer un jutsu pour te neutraliser et on la laisse tranquille."

Le tiraillé poussa un soupir et claqua des doigts en répondant.

"C’est vraiment dommage… tout ça pour protéger une gamine… détruire une oeuvre d'art."

Puis il s’esclaffa et la seconde qui suivit le ravisseur fut mordu à la main par un chien... de bois… l’une des sculptures de Nonaku devenue grandeur nature, sortit en un instant de la cabane pour désarmer rapidement l’agresseur qui exécuta aussitôt une substitution.
La gamine par réflexe se précipita vers son tuteur qui enleva complètement le voile de sa croix. Révélant que cette dernière était un énorme conteneur d’armes en tout genre… dont certaines étaient des sculptures d’oiseaux, celles-ci déployèrent leurs ailes et partirent dans la forêt, s’ensuivit ensuite des explosions.

"Je conseille à ceux qui reste d’embarquer les blessés, il serait dommage pour Kumo de perdre de si précieux effectifs n’est ce pas ?"

Un silence s’en suivit, puis quelques frottements sur des feuilles s’éloignant attesta du départ des shinobis. La gamine regarda sévèrement le fugitif en marmonnant :

"Pourquoi vous les avez tué…"

Celui-ci poussa un soupir et s’abaissa pour être à la hauteur de l’enfant.

"Ne t'inquiète pas ils ne periront pas de leurs blessures.
Tu vois Asako, les hommes sont des créations imparfaites de Dieu, nous avons beau être ses enfants notre influence sur le monde est dérisoire… et parfois nous sommes amenés à prendre le rôle du diable."

Il marqua une pause puis reprit.

"Ces hommes me pourchassent et maintenant qu’ils t’ont vu en ma compagnie il est probable qu’il cherche également à te capturer pour se servir de toi comme monnaie d’échange… il faut que tu ailles dans un endroit ou tu seras protégée."

Il passa la main sous son vêtement, il en fit sortir une croix de bois attachée à son coup par une chaîne qu’il retira, il tendit alors le pendentif à sa protégée, un petit sourire triste aux lèvres.

"Tu vas te diriger vers ouest, jusqu’à ce que tu arrives dans ce lieu où tu seras en sureté. Tu devras appliquer ce que je t’ai appris pour survivre. La vie ne sera pas tous les jours facile… mais n’oublie pas, tu auras toujours quelque chose pour te convaincre que ta vie n’est pas si désagréable, crois en toi, et crois en la vie !"

L'enfant hésita puis prit l'objet qu'il lui tendait. Il se redressa alors et se retourna.

"Je pars dans la direction opposée, ne me suis pas, cela pourrait t’être fatal."

Chiheisen Asako, héritière d'une aube qu'elle aspire à étendre sur le monde. Ww2zn0

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Puis il commença à s’en aller d’un pas lent, Asako restait immobile à le fixer. Puis elle finit par partir de son coté, les larmes aux yeux.

"Va ! Ma fille !"

Ces dernières paroles firent cesser les pleures de la jeune fille, oui elle avait à présent un deuxième père. Et un jour oui… elle pourrait le revoir un jour peut être et lui montrer qu’il avait de quoi être fier de "sa fille"… un jour…

C’est en ressassant cette idée qu’elle continua à marcher jusqu’attendre les portes d’un village… Konoha Gakure no Sato… le refuge auquel faisait allusion Nonaku. Après avoir rempli diverses formalités administratives, elle devint un membre à part entière du village. Cependant l’argent se faisait rare et elle possédait des attitudes limitant ses possibilités de carrière… c’est ainsi qu’elle étudia pour passer un examen en parallèle de ceux de l’académie ninja afin de devenir genin, un an d’étude passé dans les arbres à lire des parchemins… qui fut fructueuse puisqu’elle put devenir ninja de classe inférieure grâce à des notes plus que correctes pour quelqu’un n’ayant jamais fréquenté une classe.

Sa voie était tracée, elle savait qu’elle ne pourrait plus reculer à présent, elle était une kunoichi à part entière du Village de la Feuille.

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Asako Chiheisen… celle qui irait loin… toujours plus loin…
Paix, sérénité et bonheur… voilà ce qu’elle espérait retrouver un jour…

¤ Test rp ¤
(RP réalisé avec un autre personnage sur un autre forum RP Naruto que je ne citerai pas pour ne pas faire de la pub.)

Ce matin là… tout semblait calme… la plupart des habitants étaient encore blottis dans les bras de Morphée, seul quelques shinobis en service était déjà debout, pour la plupart il s’agissait d’anbus sollicités pour préparer l’hypothétique venue de « la chose » qui avait commis tous ces ravages plus à l’est. Quelques échos parlait même d’un bijuu, autant dire que la menace imminente dont l’ombre s’étendait un peu plus chaque seconde supplémentaire sur le village de Kiri, les quelques shinobis réunis dans cette salle ne savait guère comment planifier la suite des évènements, certains proposaient d’envoyer des troupes d’élites pour se charger de l’élimination de cette entité, d’autres trouvaient plus sages d’attendre la suite des événements. Hidarime de son coté n’écoutait que d’une oreille la réunion, et observait juste cette sympathique décoration kirienne, une sorte de gouttière transparente construite le long des murs dans laquelle coulait un court flux d’eau qui laissait tomber une goutte à chacun des angles de la structure, celle-ci atterrissait dans une sorte de récipient de métal au fond duquel elle volait en éclats aqueux en un agréable son cristallin des plus apaisant. C’était une occupation bien plus intéressante que ces débats futiles, ils étaient vraisemblablement face à une créature dont les pouvoirs étaient inconcevables pour eux pauvres mortels, pour sûr on pouvait avoir autant de parchemins de scellage tel qu’ils avaient distribué à chaque shinobi, ils ne seraient d’aucune utilité face à un démon en pleine possession de ses pouvoirs. Bien qu’on venait de la rappeler à l’ordre la kunoichi avait déjà de nouveau vissé son regard sur ce chef d’œuvre d’artisanat, suivant lentement le flux d’eau sur toute sa route puis la goutte qui chutait tel que le voulait la fatalité, mais le son qui en résultat sonna plutôt comme un glas…

Soudain un bruit assourdissant s’en suivit, comme si le tonnerre venait de s’abattre sur leur tête, accompagné d’un violent séisme qui menaçait de faire chuter la tour des anbus. Les membres des forces spéciales avaient beau avoir été entraîné pour garder leur sang froid en toutes circonstances, celles-ci semblaient bien les affecter, Hidarime elle-même avait vu en instant son rythme cardiaque s’accéléra à une vitesse surnaturelle. Elle se précipita alors vers la fenêtre la plus proche d’elle pour passer au travers, laissant son corps pendant un instant en apesanteur au dessus d’un immense vide, pas étonnant puisque l’on était au dixième étage. Elle se laissa chuter le long de cette vacuité tout en exécutant brièvement quelques signes.

¤ Suiton : Mizu no Muchi ! ¤

Un long fouet d’eau fit alors son apparition au creux de sa main, d’un mouvement ample, elle projeta la mèche qui s’enroula autour d’une poutre verticale du bâtiment d’où elle avait sauté, elle se laissa alors effectuer un mouvement de balancier qui la propulsa sur un batiment quelques mètres plus loin, où elle atterrit un genou sur le sol, l’autre fléchit, ses deux mains plaqués, une bien belle descente qui se terminait sans égratignure, cela dit elle eu la surprise de voir que des eaux lui parvenait à ses bas. Comment était ce possible alors qu’elle était ici à 8/9 mètres du sol ? Elle releva alors un peu la tête, la vision qu’elle eut alors la figea nette sur une expression entre horreur et terreur. Une immense créature obstruait l’horizon, une sorte de reptile géant, plus ou moins semblable à une tortue avec sa carapace, dont trois immenses appendices qui à eux seul insufflaient la crainte et faisaient ressentir la puissance du monstre. La kunoichi ne put que vaguement remuer les lèvres par lesquelles s’échappa un son presque inaudible.

"Sanbi… le bijuu aux trois queues…"

L’intimidation qu’elle ressentait la paralysait net, alors c’était donc vrai ? Ce bijuu avait bien pour projet l’anéantissement de Kiri. ? Bien qu’étant l’une des gardiennes les plus dévouées du village, le seul désir d’Hidarime était en cet instant de fuir, mais elle ne le pouvait, pourquoi ? Elle ne le savait pas… tout du moins pas consciemment, elle déclina alors peu à peu la tête, l’œil rivé au sol, elle ressentait en cet instant qu’en dépit de tous les efforts qu’elle avait fait pour gagner en force elle ne saura survivre à cette épreuve, puis soudain ses quinquets dérivèrent sur son fidèle accroché à son flanc gauche. Elle le retira alors de son fourreau et le fixa un moment, et se sentit comme emporté ailleurs… en ces temps si lointains où elle était encore sous les soins de la vieille Ishada-San…

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Hidarime était seul ce soir là, Ishaada s’était absentée pour des raisons qu’elle n’avait pu lui révéler, elle n’arrivait pas à trouver le sommeil, elle cousait, elle n’avait d’autre occupation pour passer le temps, elle venait de se faire un drôle de bandeau blanc en forme de cœur. Elle n’avait pas l’intention véritable de le réaliser ainsi, elle s’était laissée aller selon son inspiration. Son ouvrage terminé, elle le regarda un moment, elle ne savait pourquoi, elle sentait comme une certaine aura se dégager de son œuvre, pourtant quelque chose lui semblait inachevé. Elle tourna légèrement la tête sur le coin droit de son lit ou reposait son arme, et la pris entre ses deux mains, revoyant en détail la scène où son père avait manqué de peu de la tuer.

Son père a écrit:: "Jamais une femme ne saura dépasser un homme !!!"

Elle resserra ses poings sur chaque extrémité de sa lame, puis reporta son œil sur son bandeau, puis sans presque inconsciemment elle déguèna et se trancha le dessus du poignet droit, le sang commença à couler, elle l’appliqua sur sa création qui pris peu à peu une teinte rouge vif en marmonnant.

Avant de t’avoir retrouvé… de t’avoir dépassé… je ne mourrais pas !

La suite était autrement moins dramatique, Ishaada était rentré et vint automatiquement voir sa patiente et constata que les draps étaient couverts de sang, elle fixa un moment la jeune fille avant de déclarer avec une voix amusée.

C’est ton jour nan ? Alala la jeunesse…

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Hidarime revint alors à la raison et se redressa, esquissant un sourire, portant sa main gauche à son bandeau empli de ses convictions et tendant sa droite en avant, sabre serré, pointant son extrémité vers le titan qui réclamait resistance.

Chiheisen Asako, héritière d'une aube qu'elle aspire à étendre sur le monde. Technsabre5minilk2

Chiheisen Asako, héritière d'une aube qu'elle aspire à étendre sur le monde. Technsabre5minilk2

"Je ne peux mourir Sanbi… je ne sais si je saurais sauver Kiri, ou même simplement t’infliger le moindre mal… mais je ne mourrai pas ici… je ne peux pas me le permette…"

Elle s’élança alors dans une course face à son destin… qui serait en mesure déterminer son avenir ? Qui pouvait savoir…, en tout cas chacun de ses pas la rapprochait d’une possible fatalité, elle s’arrêta à une bonne vingtaine de mètres de lui, distance de sécurité bien faible, mais elle ne pouvait se maintenir beaucoup plus loin ou proche d’une telle créature. C’était curieux, elle aussi ne semblait n’avoir qu’un seul œil, elle le défia du sien, certe en temps normal, ce regard en aurait intimidé plus d’un… mais là elle était face à une demi-divinité, pour sûr que cela ne suffirait, et elle en était parfaitement consciente… une kunoichi face à une créature mythique déchirant le ciel de ses queux, les eaux de ses pattes, les coeurs de ses complaintes... qu'allait-il se passer... ?

PS : Cette présentation a déjà été postée sur un autre forum mais est bien de ma création.
Aussi, malgré sa longueur je ne l'ai pas faite pour un haut grade, j'aimerai commencer genin.

Bien, je me dois bien entendu de féliciter un membre voulant commencer Genin pour les besoins de son rôle play Wink

En effet, il est indéniable que tu possèdes un niveau intéressant, même s'il persiste des fautes qui gâchent la lecture et une certaine « lourdeur » apparente. Je ne peux donc que t'encourager à « réduire » la longueur pour plus de « qualité » et de « style ».

Néanmoins, le sens du rôle play est bien présent et j'ai hâte de voir ce que tu donneras sur le forum Wink

Quoi qu'il en soit, je te mettrais bien à Konoha mais le village est « surchargé », les grenouilles ont la cote en ce moment.

Soit tu attends la décision de Kakashi ( absent ce week-end), soit tu choisis un autre village ^^

Thanks pour les compliments grand serpent Wink

(Ainsi que pour les critiques, c'est important de connaître ses faiblesses pour les rectifier)

Pour ce qui est de mon affiliation, je vais attendre l'opinion du ninja copieur et aviserai ensuite ^^

Bienvenue , très bonne présentation , tu veux commencer Gennin pas de problèmes , et je t'accepte à Konoha , tu peux faire ta fiche , et amuse toi bien parmis nous!!

» Fiche Technique : Chiheisen Asako
» le fin des vac' est proche et la fin du monde du monde aussi >.< !